2020 méritera probablement 20/20 si l’objectif du plan numérique qui est de connecter tous les établissements scolaires au « bon haut débit » est réalisé. Cet engagement permet à tous les établissements scolaires de bénéficier au moins de 8 Mbit/s et bien sûr bien plus dans la majorité des sites.
Cet accès généralisé au haut, voire très haut débit a été largement devancé par les fabricants de solutions interactives. En effet, tous ces matériels bénéficient désormais des applications en ligne et des capacités du Cloud. La classe de 2020 est et sera une classe connectée.
La tendance que nous avions indiquée en septembre 2019 confirme que 2020 verra l’écran interactif surpasser les anciennes technologies que sont les tableaux interactifs (TBI) et les vidéoprojecteurs interactifs. La plupart des fabricants ont déjà réorienté leur gamme vers les écrans, ce qui reflète le marché mondial. La France pour les mêmes raisons va suivre ce mouvement. En voici quelques-unes :
- L’offre de TBI est en diminution et l’offre des écrans interactifs est en forte hausse. Cet indice montre clairement la redistribution des technologies.
- Les écrans ont un coût de fonctionnement nettement plus bas que les solutions avec vidéoprojecteurs, ce qui fait que même économiquement, cette solution est la meilleure, malgré un coût d’achat encore un peu supérieur.
- Les écrans interactifs sont silencieux, contrairement aux vidéoprojecteurs dont la soufflerie peut devenir pénible à supporter.
- Les écrans interactifs offrent une meilleure qualité d’image. Non seulement la plupart des écrans sont 4K ou au moins HD, mais en plus, ils ont une luminosité et une netteté qui permet d’avoir une image parfaite, même dans une salle de classe lumineuse. Il n’est plus nécessaire de masquer la lumière du jour pour avoir une superbe image, ce qui permet aux élèves de travailler dans de meilleures conditions.
- La meilleure qualité d’affichage permet d’opter pour des tailles d’écrans un peu plus petites que pour les TBI, sans perte de confort pour les élèves, même placés loin de l’écran, à condition, bien sûr, de respecter les règles de base, comme de ne pas utiliser de taille de police de caractères inférieure à 24 points.
- Les écrans interactifs sont beaucoup plus simples à déplacer, car il suffit de les placer sur un support à roulettes, ce qui permet de faire évoluer l’organisation de la classe en fonction des besoins. Ces déplacements ne nécessitent pas de recalibrage. Ils sont aussi plus faciles à déplacer d’une salle à l’autre, mais rappelons que cette manipulation n’est pas préconisée si elle résulte d’une idée de mutualiser le matériel. Un TBI ne se partage pas plus que ne se partageait le tableau noir/vert/blanc des salles de classe.
- Les écrans interactifs sont facilement réglables en hauteur. Les solutions avec vidéoprojecteurs rendaient l’opération plus compliquée, car il fallait que le projecteur se déplace exactement comme le tableau. La plupart du temps, avec les solutions économiques qui ont été privilégiées en France, cette manipulation obligeait à refaire le calibrage après chaque changement de hauteur. Les écrans ne demandent aucune calibration, puisque le dispositif tactile est intégré à l’écran et donc rigoureusement solidaire.
- Les écrans ne souffrent d’aucune ombre portée ni de point chaud. L’image est parfaite et la personne qui manipule n’est plus gênée par ces inconvénients inhérents à la technologie avec vidéoprojecteur.
En 2020, avoir 20/20 sera d’avoir un écran interactif connecté aux élèves, qu’ils soient en classe, chez eux ou même sur le terrain. C’est ce que nous vous souhaitons pour 2020, avoir les meilleurs outils pour vous permettre d’exploiter au mieux vos talents pédagogiques.
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Bonjour Kenza
Des activités qui fonctionnent bien sont celles de dénombrement (identifier des techniques pour ne pas compter deux fois et ne pas oublier des objets).
Celles de comparaisons de quantité.
Celles de classement.
Celles de dessins des nombres.
Pour la quasi-totalité de ces activités, il suffit d’utiliser le TBIciel (logiciel du TBI).
Vous placez des images d’objets, éventuellement en mode « clonage à l’infini » quand il en faut plusieurs et que les enfants peuvent ainsi piocher.
Faîtes des trucs simples et surtout qui permettent de faire du langage avec. En général les logiciels qui valident les réponses ne sont pas très intéressants, car ils « volent » la discussion.
Vous pouvez lorsqu’un enfant a fait une activité, demander l’avis de ces pairs, faire justifier les remarques… En un mot, créer de l’interactivité entre les élèves au service de la construction du nombre.
Bien cordialement,