Le festival annuel I/O de Google a été l’occasion pour la firme de Montain View de dévoiler le logiciel de réalité virtuelle pour la classe nommé « Tour Creator » pour la création et le partage d’expériences.L’image qu’on se fait d’une salle de classe du futur nous renvoie à des images de films futuristes dans lesquelles les élèves sont tous affublés d’un casque de réalité virtuelle et dont les cours sont dispensés par des professeurs holographiques. Les grandes entreprises mettent d’ores et déjà l’accent sur la sortie de produits qui intègrent la réalité virtuelle et augmentée, poussant ainsi la jeune génération vers cette vision futuriste de la salle de classe.
Elles sont d’autant plus motivées à poursuivre, connaissant bien le domaine de la conception du matériel. On ne s’attardera pas encore sur les professeurs holographiques pour deux raisons : aucun projet sérieux n’est encore acté dessus et les interactions virtuelles avec des personnalités programmées à l’aide d’algorithmes ne peuvent remplacer les interactions humaines pures que l’expérience en classe favorise naturellement.
La meilleure manière d’apprendre sera toujours l’engagement direct avec nos pairs et en interagissant avec de grands éducateurs. Les grandes écoles auront toutefois à repenser et le contenu de l’enseignement et la manière d’enseigner. Utilisée correctement, la technologie peut et devrait jouer un rôle important dans l’amélioration de l’expérience d’apprentissage des élèves.
L’apprentissage deviendra plus interactif
Parler d’apprentissage interactif n’implique pas forcément une pédagogie régie par la réalité virtuelle ou augmentée. Cela signifie créer plus de points de contacts entre les élèves et le matériel didactique, d’autant plus que les enseignants cherchent depuis des décennies des moyens concrets de rendre l’expérience en classe plus dynamique. On pense notamment au concept de classe inversée ainsi qu’à l’encouragement de la collaboration entre pairs et le travail de groupe. Grâce à l’intégration des multimédias de base – comme les vidéos et les évaluations en ligne ou les jeux-questionnaires – dans le matériel de classe, les enseignants peuvent créer une expérience éducative personnalisée et dynamique pour chaque étudiant sans devoir intégrer du matériel coûteux et rapidement désuet. La salle de classe peut être un espace véritablement interactif, peu importe le sujet ou la taille de la classe, une fois qu’on sera en mesure de répondre adéquatement aux habitudes et aux besoins numériques des élèves.
Apprendre à refléter la vie des élèves à l’extérieur de la salle de classe
La génération d’aujourd’hui est née dans un monde digital caractérisé par un flux sans fin d’informations numériques, alors qu’en classe, on commence seulement à exploiter les possibilités. Dans les salles de classe, les enseignants adoptent de plus en plus la technologie, encouragés par leurs approches novatrices. Avec des outils technologiques comme les écrans interactifs et les différentes fonctionnalités dont ils sont équipés, les étudiants peuvent participer activement, ouvertement ou anonymement, en fonction de leur niveau de confort, sans se sentir poussés à s’exprimer directement.
Les enseignants ne pourront jamais être remplacés définitivement par les outils d’intelligence artificielle, bien qu’ils peuvent être d’une aide très appréciable. En effet, comme ils peuvent prendre en charge les tâches non prioritaires, les enseignants peuvent mettre à profit leur temps pour s’engager directement auprès des élèves pour se concentrer sur des activités plus sérieuses.
L’apprentissage deviendra une activité permanente
Tout au long de leurs études, les jeunes sont sensibilisés et préparés à entrer très tôt sur le marché du travail, en vue d’un sérieux retour sur investissement. Il faut cependant considérer le fait qu’une grande majorité des emplois qui existeront en 2030 n’existent pas encore à ce jour. Il sera essentiel de continuer à s’assurer que les étudiants acquièrent des compétences pratiques, adaptables et transférables. En résumé, qu’ils apprennent à apprendre de la bonne manière.
Tous les étudiants diplômés auront encore à renforcer plusieurs fois leurs capacités et compétences professionnelles au cours de leur carrière. Dans ce sens, il est important qu’à l’université, ils acquièrent les compétences techniques nécessaires en plus de la pensée critique afin de s’adapter à une main d’œuvre en constante évolution.
En fin de compte, les produits de hautes technologies n’aident pas vraiment les élèves à résoudre leurs problèmes les plus fondamentaux. Avec la valeur de leurs investissements pour les études, ils doivent s’assurer d’obtenir une valeur pratique et acquérir des compétences qui continueront à leur être utiles tout au long de leur vie et de leur carrière. Les applications pratiques de la technologie sont un pas dans la bonne direction – les appareils « futuristes » en classe sont, à ce stade, des solutions à la recherche d’un problème.
Comment je peux présenter des activités de pré math du maternelle
Bonjour Kenza
Des activités qui fonctionnent bien sont celles de dénombrement (identifier des techniques pour ne pas compter deux fois et ne pas oublier des objets).
Celles de comparaisons de quantité.
Celles de classement.
Celles de dessins des nombres.
Pour la quasi-totalité de ces activités, il suffit d’utiliser le TBIciel (logiciel du TBI).
Vous placez des images d’objets, éventuellement en mode « clonage à l’infini » quand il en faut plusieurs et que les enfants peuvent ainsi piocher.
Faîtes des trucs simples et surtout qui permettent de faire du langage avec. En général les logiciels qui valident les réponses ne sont pas très intéressants, car ils « volent » la discussion.
Vous pouvez lorsqu’un enfant a fait une activité, demander l’avis de ces pairs, faire justifier les remarques… En un mot, créer de l’interactivité entre les élèves au service de la construction du nombre.
Bien cordialement,