Avec l’avènement du numérique, le coût de la production et de la diffusion d’information est presque nul, les formats de diffusion sont très variés : images, textes, vidéos, applications, fichier MP3… L’information est devenue pléthorique, complètement gratuite et disponible instantanément.
Une accumulation de savoir, une illusion de richesse
Nous avons tous vu dans nos bibliothèques familiales des collections de livres, intégrales de Racine, Jules Vernes, Balzac.. Quelqu’un a acheté ces livres c’est certain, mais qui les as lu ? Le plus souvent quand on ouvre un de ces livres au hasard on a l’impression de l’inaugurer.. Disposer de la matière écrite est un chose, l’exploiter c’est vraiment une autre affaire..
Avec les ressources numériques, on peut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin dans l’accumulation des ressources. Regardons un disque dur externe et imaginons ce qu’il peut contenir, j’écris cet article depuis une heure environ, il occupe 16 kOctets sur mon disque, si je m’achète un disque dur de 500 Gigaoctets, il pourra contenir 5 millions d’articles comme celui-ci, soit beaucoup plus que la quantité d’articles que je pourrai écrire d’ici la fin de mes jours (environ 60 000)..
Au début des années 2000, un de mes amis téléchargeait des sites Internet, des centaines de sites internet ayant eux-mêmes des milliers de pages, il gravait ensuite des CDROM. Ce faisant il avait le sentiment de « créer de la valeur »… Tant d’information, c’était incroyable, un eldorado… Il fallait vite l’enregistrer avant que la source ne se tarisse.. mais la source ne s’est jamais tarie, la masse d’information disponible n’a cessé d’augmenter et son entreprise s’est révélée vaine.
Et la qualité dans tout cela ?
Dans un processus d’édition traditionnel, on prend soin de ce qui va être imprimé ; un éditeur ne peut travailler qu’avec quelques auteurs, il va les choisir, les conseiller, ils va faire relire les textes et les corriger..
A contrario avec le numérique, il n’y a plus de contrôle de la production d’information, des informations non vérifiées se glissent au milieu d’informations de qualité, tout le monde pouvant diffuser de l’information sans contrôle on peu
Le choix de l’embarras et l’embarras du choix
Alors qu’un formateur ne disposait, il y a une trentaine d’année, que de quelques livres et d’un dictionnaire, il fait face aujourd’hui à un océan d’informations.
Identifier les informations de qualité et pertinentes peut devenir un casse-tête
- Est-ce que j’ai choisi le bon format ?
- Ais-je le droit d’utiliser cette information ?
- Est-ce qu’il y aurait des photos et/ou des vidéos plus attractives ?
- Est-ce que je dois passer encore du temps à chercher pour trouver mieux ?
La phase de recherche d’illustrations et de ressources peut prendre un temps important et déborder sur le temps de préparation du cours.
Deux conseils pour éviter de passer trop de temps à rechercher d’information
Premier conseil : Identifier des sites Internet qui font de la curation de contenu (*) dans votre domaine, des professeurs ont fait ce travail d’identifier des sources de contenu pertinentes, et ce travail ils l’ont mis en ligne. On peut prendre par exemple le blog de Stephanie de Vancay (https://ecolededemain.wordpress.com/author/devanssay/) ou bien ce même site Internet qui a fait une sélection d’application Android pour les écrans interactifs (https://www.tableauxinteractifs.fr/ressources/applications-pour-lenseignement ) et une sélection de sites Internet de ressources pédagogiques sur les TBI/TNI (https://www.tableauxinteractifs.fr/ressources/sites-web)
Deuxième conseil : Fixer à l’avance un temps pour la recherche d’information, et jalonner son temps, c’est justement en réalisant des recherches d’information que Cirillo, Francesco a développé une technique simple d’organisation du temps de travail ; pour en savoir plus https://fr.wikipedia.org/wiki/Technique_Pomodoro
(*)La curation de contenu (étymologiquement du latin curare : prendre soin et de l’anglais content curation ou data curation) est un néologisme en français correspondant à une pratique qui consiste à sélectionner, éditer et partager les contenus les plus pertinents du Web pour une requête ou un sujet donné.
Comment je peux présenter des activités de pré math du maternelle
Bonjour Kenza
Des activités qui fonctionnent bien sont celles de dénombrement (identifier des techniques pour ne pas compter deux fois et ne pas oublier des objets).
Celles de comparaisons de quantité.
Celles de classement.
Celles de dessins des nombres.
Pour la quasi-totalité de ces activités, il suffit d’utiliser le TBIciel (logiciel du TBI).
Vous placez des images d’objets, éventuellement en mode « clonage à l’infini » quand il en faut plusieurs et que les enfants peuvent ainsi piocher.
Faîtes des trucs simples et surtout qui permettent de faire du langage avec. En général les logiciels qui valident les réponses ne sont pas très intéressants, car ils « volent » la discussion.
Vous pouvez lorsqu’un enfant a fait une activité, demander l’avis de ces pairs, faire justifier les remarques… En un mot, créer de l’interactivité entre les élèves au service de la construction du nombre.
Bien cordialement,