Et s’il y avait une solution avec les écrans interactifs ?
Depuis deux mois, les grèves pénalisent le pays et nombreux sont les salariés rencontrant des difficultés pour se rendre sur leur lieu de travail.
Pendant deux mois, les grèves ont pénalisé le pays et nombreux sont les salariés rencontrant des difficultés pour se rendre sur leur lieu de travail.
Même en temps normal, ceux qui prennent leur voiture perdent, en région parisienne, une semaine par an dans les embouteillages et ce n’est guère mieux dans les autres grandes villes, comme Marseille ou Bordeaux.
La crise sanitaire du Coronavirus a pris le relai, rendant suspects les transports collectifs et les collègues enrhumés…
Si on rajoute dans cette équation ceux qui veulent retrouver le calme des paysages pastoraux, on analyse que le travail à distance peut intéresser de nombreux travailleurs.
Le télétravail est-il une idée d’avenir ?
Lorsque l’on observe les pays où s’est le plus développé le télétravail, on se rend compte qu’il s’est surtout étendu dans l’hémisphère Sud et à proximité de l’équateur. Si dans un premier temps ces zones peuvent paraître étranges, elles ont en fait plusieurs explications.
Le Brésil et l’Australie ont une faible densité de population sur d’immenses espaces. Cela justifie la limitation des déplacements physiques au profit du télétravail et de la visioconférence.
L’Inde est un pays très en pointe sur les nouvelles technologies et en retard sur les transports (collectifs et individuels), c’est donc sans surprise que ce pays atteint la tête du classement avec un travailleur sur deux en télétravail.
Les pays anglo-saxons de l’hémisphère Nord ont également un fort développement du télétravail, car ils disposent d’excellentes infrastructures informatiques et ont tendance à vouloir conquérir la terre entière, au moins sous son aspect numérique. Ils ne sont pas les seuls…
La France avec moins de 10 % de télétravailleurs occasionnels et réguliers dispose d’une marge de progression sensible. Les grèves sont un des facteurs qui a fait progresser le télétravail dans notre pays. De nombreux employeurs ont en effet, ces derniers temps, mis en place des procédures de télétravail, rejoignant le groupe des déjà convaincus.
Combien ça coûte ?
Logiquement, on peut se demander l’intérêt de louer des locaux pour des personnels qui pourraient accomplir le même travail chez eux. En France, certains organismes, comme le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) sont des pionniers du travail à distance.
Cet établissement remplace de plus en plus les procédures postales par des procédures purement électroniques. Les devoirs sont scannés, les enseignants travaillent de chez eux et renvoi les devoirs annotés et corrigés. Les formations et les relations avec les enseignants se font quasi intégralement sous forme de visioconférences.
De grands groupes industriels comme PSA travaillent depuis longtemps en utilisant des tableaux interactifs couplés à des caméras de visioconférence pour leurs centres dispersés dans le Monde. C’est sur ce type d’usages que nous allons aborder l’aspect financier.
Les déplacements de personnels pour assister à des réunions sont coûteux en temps, mais aussi en Euros. On devrait y ajouter la fatigue et le stress causé par les transports, d’autant plus en période de grève. Certains diront que les temps de trajet sont aussi des moments de travail, mais cela est moins pertinent quand on conduit une voiture en sécurité (sans être pris par des communications téléphoniques) ou que l’on est dans un transport en commun bondé. Lorsque les réunions sont éloignées du lieu de vie des participants, les notes de frais explosent, surtout que les cadres voyagent souvent en première classe qui ne s’appelle pas Business pour rien dans les avions.
Le principe le plus courant est d’avoir d’un côté les personnels dispersés devant leurs ordinateurs portables et quelques-uns en présentiel, avec un écran interactif (les tableaux interactifs ont été remplacés aujourd’hui par cette technologie).
Les personnels distants coûtent le prix de leur informatique connectée, à comparer à celui des trajets/véhicules de fonction/coûts de déplacement/frais de bouche/location de locaux de réunion et le surdimensionnement des bureaux pour loger tout le monde…
Au siège, on retrouve les coûts usuels pour les personnes qui y travaillent, auxquels il faut rajouter le coût de la liaison interactive. Cela a un coût sous forme d’abonnements à des réseaux de communication externes, de réseau interne et de parc informatique.
On se rend vite compte que le télétravail est un facteur puissant de diminution des coûts de fonctionnement. D’ailleurs, les industriels font cela depuis des années en délocalisant la production dans des pays à faible coût de main-d’œuvre. On déplace les marchandises pas les humains.
Avec le télétravail, on ne déplace plus l’intelligence, on la met en réseau. Ainsi, même une petite société peut s’offrir l’expertise d’un chercheur ou d’un spécialiste de renom grâce aux outils de collaboration à distance . On peut ainsi disposer d’un talent situé de l’autre côté de la planète (en Australie ou en Inde, par exemple) en quelques minutes, sans frais de déplacement et sans toutes les contraintes et servitudes liées au déplacement et à l’accueil de personnes.
Un réservoir de créativité
Cet argument est à double tranchant. La possibilité de rester connecté à tous moments à ses outils professionnels fait que certains peuvent avoir du mal à couper le cordon et ne pas savoir mettre des portions de vie privée dans leur travail.
En revanche, il peut arriver qu’à tout moment, une idée, une intuition, une inspiration nous vienne à l’esprit. Il est alors précieux de pouvoir la noter, que ce soit avec un assistant vocal, son téléphone voire son ordinateur. Les données exploitées lors de ces phases créatives seront ainsi disponibles lorsque l’on sera de retour devant l’ordinateur professionnel.
Le télétravail étend cette possibilité en laissant à l’utilisateur la possibilité de moduler son emploi du temps dans la limite des nécessaires interactions avec les autres.
Enfin seul ?
Il peut y avoir le risque pour certains travailleurs de ressentir de l’isolement. Les réunions en ligne permettent de rester dans le rythme de l’entreprise. Elles sont donc essentielles. Pour qu’elles soient motivantes, il faut qu’elles soient riches et courtes (moins d’une heure). Pour le meneur de la réunion, conduire l’activité avec un écran interactif présente des avantages.
- Il peut se déplacer plus naturellement devant l’écran, même s’il est seul. Il retrouve ainsi les attitudes qu’il aurait adoptées devant une salle pleine.
Nous avons à l’esprit des prestations du type de celles de Steve Jobs que les projections de PowerPoint où le conférencier lit depuis son siège le texte affiché à l’écran… - Il peut annoter un document présenté par un des connectés et tous les participants peuvent voir le résultat sur l’objet présenté.
- Un commercial pourra présenter son argumentaire à un prospect afin de qualifier un lead avant de se déplacer. Par rapport à un simple entretien téléphonique, la présentation sur un écran avec une caméra de visioconférence permet au commercial de mieux donner l’illusion du présentiel. Il retrouvera plus facilement la posture qui lui est naturelle pour sa présentation.
Pour un utilisateur isolé ou en quarantaine, l’utilisation d’un écran interactif par l’animateur lui permettra d’être plus impliqué, surtout si le présentateur dispose d’un bon microphone (par exemple un microphone cravate sans fil). Celui-ci lui permettra de se déplacer naturellement en conservant la qualité sonore. De son côté le personnel distant utilisera un micro-casque afin que ses interventions soient également de qualité, sans effet larsen.
Pour ceux que la solitude physique dérange, rien ne les empêche de travailler dans un lieu public, qu’il s’agisse d’un café ou d’une gare. Si l’ambiance type « Deux Magots » n’est pas votre tasse de thé, vous pouvez rejoindre un de ces centres de télétravail qui fleurissent partout sur le territoire, y compris dans les zones rurales.
Certains télétravailleurs, notamment les consultants disposent eux-mêmes d’un écran interactif, afin de proposer la meilleure convivialité à leurs interlocuteurs.
Alors, le télétravail, c’est tout rose ?
Du côté des responsables, la tentation de jouer à Big Brother peut venir à l’esprit. Comment être sûr que l’employé distant effectue bien son travail.
L’expérience montre que dans la plupart des cas, un « flicage » trop sévère produit l’effet contraire. Le boss doit définir des objectifs clairs et faire confiance. Les entreprises anglo-saxonnes, par exemple, encouragent l’initiative. C’est généralement plus productif que de définir pas-à-pas le chemin. En procédant ainsi, on aura le résultat de la création de plusieurs cerveaux, exploitant des pistes différentes au lieu d’un chemin uniforme et qui n’ira pas au bout des possibilités.
Du côté du travailleur distant, le risque est de se démotiver et/ou de se laisser prendre par une activité qui n’a pas de rapport avec ce qui est nécessaire.
Il conviendra donc de se donner des règles adaptées à sa personnalité, que ce soit pour ne pas trop en faire pour garder au moins une partie de la journée pour des activités de détente.
Nombre de personnes qui travaillent dans les bureaux prennent une pause pour aller fumer, prendre un café, discuter. Le télétravailleur ne doit pas se culpabiliser s’il coupe la journée par une séance de piscine ou le visionnage d’un film…
Et ça marche ?
Au final, l’employeur est toujours gagnant en termes de productivité, d’économies de déplacement et de locaux, ce qui lui permet d’investir dans des outils favorisant encore plus la performance, comme les solutions interactives et à distance, qui pourront servir en outre à de nombreux autres usages avantageux, à distance, mais aussi en présentiel. Dans le cas d’une épidémie, il est meilleur d’avoir des télétravailleurs que des personnels en congé maladie…
Les salariés qui le souhaitent sont également gagnants, car ils diminuent leur niveau de stress (transports, pression du supérieur derrière le dos…).
Lorsque le télétravail n’est pas possible, il est possible d’aménager les espaces de façon plus ludique, notamment avec la place gagnée par le télétravail en suivant les organisations des sociétés en pointe qui offrent à leur personnel des espaces de travail parfois étonnants…
C’est une forme de télétravail de proximité. Les employés peuvent suivre une conférence dans un fauteuil de relaxation ou dans une piscine à balles, s’ils le souhaitent…
Ces aménagements peuvent également limiter les séquelles d’un travail trop sédentaire. Celui qui manipule l’écran interactif n’est plus assis, immobile. Les autres participants peuvent faire de l’exercice, retrouvant ainsi l’habitude de certains de prendre les communications téléphoniques en marchant.
Bonjour, Professeur des écoles en maternelle je souhaite demander en investissement un écran tactile interactif pour ma classe et toute l’école. J’aurais besoin d’un devis à proposer à la mairie.
Après quelques lectures sur internet, je pense qu’un écran correspond mieux à nos attentes qu’un TNI ou un VNI mais peut-être pourrez-vous me le confirmer ou pas?
Notre écran doit être suffisamment grand pour remplacer un tableau blanc.
Il doit pouvoir être sur un support très stable (utilisation par les jeunes enfants dans la classe) , sur roulettes pour être déplacé dans les classes, sur support réglable en hauteur pour être adapté à la taille des élèves de la PS à la GS et même assez haut pour remplacer une télé dans un préau.
Il doit pouvoir être autonome (avec seulement un clé usb contenant ce qu’on veut projeter) sans qu’on soit obligé d’y relier un ordinateur. Il doit pouvoir contenir des haut-parleurs intégrés par exemple. Mais j’aimerais aussi pouvoir y relier mon ordinateur portable si besoin.
Il doit pouvoir être utilisé dans les classes même quand il y a beaucoup de soleil (contrairement au VNI que nous avons à l’école et qui nécessite de travailler dans un dortoir volets fermés).
Il doit pouvoir être utilisé avec le doigt par les enfants… donc une surface peut-être mate plutôt que brillante?
Je voudrais l’utiliser en créant moi-même mes exercices et aussi utiliser des jeux à disposition des enseignants sur internet et je ne sais pas s’il y a des différences entre les matériels que vous proposez, si on est contraint d’utiliser un seul logiciel précis fourni avec l’appareil ou pas?
Enfin, si nous pouvons privilégier du matériel et logiciels français, ce serait mieux.
Avez-vous des configurations à nous proposer avec les prix pour que nous puissions faire notre demande d’investissement (à renvoyer impérativement avant le 1er septembre en mairie)?
Je vous remercie
Ghislaine FAVIER
Bonjour Ghislaine
Je vois que vous avez lu avec attention nos dossiers.
Effectivement, l’écran interactif est aujourd’hui le meilleur choix possible pour l’enseignement pour toutes les qualités que vous avez souligné.
Les différences entre les différents modèles concernent l’ergonomie, le logiciel livré avec l’écran… Toutes les solutions sont adaptées à un travail en classe, ce qui pourra orienter votre choix sont les solutions adoptées par les collègues d’autres établissements avec qui vous travaillez (commune, circonscription, correspondants…). Il existe cependant des passerelles permettant de convertir de façon plus ou moins respectueuse les documents.
Vous pouvez utiliser le logiciel de votre choix, même si un logiciel est fourni avec le matériel.
http://www4.ac-nancy-metz.fr/tice57/spip.php?article179 Open Board et Open Sankore sont des logiciels français gratuits pour l’enseignement. Vous pouvez les utiliser quelque soit la marque de votre équipement.
La surface de l’écran doit être finement dépolie pour que les doigts glissent facilement dessus. Ce n’est pas comme avec les tableuax interactifs utilisés avec des vidéoprojecteurs où la surface doit être mate pour éviter le point chaud du projecteur.
Un écran interactif peut s’utiliser avec les volets ouverts. Évitez juste le soleil direct sur sa surface.
La plupart des écrans comprennent un ordinateur Android intégré permettant de lire le contenu de la clef USB et bien sûr, tous possèdent une ou plusieurs entrées pour brancher un ordinateur.
Ils sont aussi des enceintes incorporées, suffisamment puissantes et qualitative pour ne pas nécessité d’autres système de sonorisation (ce qui n’est pas le cas des VNI dont la puissance et la qualité son limités par le rsique de vibration qui pourrait endommager la lampe).
Bien cordialement