Pour une utilisation optimale du TBI/ENI, il convient de définir son domaine d’utilisation et de le faire correspondre avec les différentes fonctionnalités que proposent les TBI. Pour faciliter votre choix, ci-dessous quelques informations utiles.
Principe de fonctionnement des TBI/ENI (Tableau et Écrans Interactifs)
Le tableau blanc interactif (TBI) est un écran blanc tactile associé à un ordinateur et un vidéoprojecteur. Depuis 1991 jusqu’à 2010 c’était le seul dispositif « fixe » disponible. Par la suite, des Vidéoprojecteurs interactifs (VPI) ont complétés l’offre. Aujourd’hui on assiste au recul des dispositifs initiaux et à la monté des écrans interactifs qui offrent tous les avantages des solutions précédentes, mais sans les inconvénients liés aux vidéoprojecteurs..
L’utilisateur intervient sur l’écran avec un stylet et/ou par simple toucher, selon les modèles. L’écran transmet les informations à l’ordinateur qui transmet au vidéoprojecteur ou à l’écran qui se charge d’afficher l’écran de l’ordinateur. C’est le premier niveau d’interactivité de cet équipement. Nous verrons que l’interactivité est bien plus large quand on utilise cet outil de façon efficace.
Présentation des quatre typologies de dispositifs interactifs
Comme leur nom l’indique, tous ces dispositifs, qui investissent les salles de classe, salles de formation et autres salles de réunion, s’appuient sur la technologie interactive.
Cette dernière permet à un groupe d’utilisateurs de visualiser un même contenu numérique projeté sur une surface appropriée, puis d‘interagir avec ce contenu à l’aide d’un stylet et/ou d’un doigt (annotations, dessins…), de créer éventuellement un nouveau document, qu’il sera ensuite possible d’enregistrer, pour pouvoir lui aussi le partager et le retravailler de la même manière, si besoin.
Chaque dispositif possède ses avantages et ses inconvénients. Il est important de connaître avant de faire son choix. Les caractéristiques techniques (taille, poids, fixation, type de surface…) sont à prendre en compte au risque de se retrouver avec un matériel inadapté qui finira relégué au fond d’une salle !
Il est donc important de bien penser son projet (budget, lieu d’implantation, usage fixe ou mobile, régulier ou ponctuel…), pour lui associer la solution interactive la plus pertinente, parmi les 4 présentes sur le marché et dont voici, pour chacune, un résumé descriptif.
L’Ecran Tactile Interactif (ETI)
Principaux fabricants : Promethean, SMART, Mimio, Easypitch…
Bien qu’il soit le dernier né de la famille des dispositifs interactifs, l’écran interactif s’apparente à une gigantesque tablette tactile. C’est donc le plus naturel à utiliser maintenant que les smartphones et tablettes partagent notre quotidien. Contrairement aux autres dispositifs, ils n’utilisent pas de vidéoprojecteur, source de coûts et de nuisances sonores.
D’une qualité d’image incomparable, extrêmement rapide à allumer, réactif, simple et ultra confortable à l’usage, grâce à sa surface tactile, l’ENI est l’outil de choix pour une utilisation régulière.
Le Tableau Blanc Interactif (TBI)
Principaux fabricants : SMART, Promethean, Easypitch, Hitachi et eInstruction (ces deux dernières marques ,n’existant plus dans ce domaine).
Comme pour tous les dispositifs interactifs, un TBI/ENI ou TNI comprend avant tout un ordinateur, auquel vont être associés deux périphériques.
– Un tableau blanc « interactif ». Relié à l’ordinateur par un câble USB ou en Bluetooth, ce support diffère d’un tableau blanc classique, type Velleda, car, en plus d’être doté d’une surface optimisée pour la projection il est « actif » et porte ainsi en lui toute la technologie interactive. Généralement fixé au mur, il existe sous deux types de formats, 4/3 ou 16/10.
– Un vidéoprojecteur normal « non interactif », relié à l’ordinateur par un câble vidéo (VGA ou HDMI), permet de projeter l’image du PC sur le tableau dédié. De préférence à courte focale, voire ultracourte focale, et d’une luminosité au moins égale à 2500 Lumens, pour un confort visuel optimal (image nette et de qualité, sans reflets ni ombres portées), ce vidéoprojecteur est placé en haut du tableau. Lorsque le dispositif est réglable en hauteur, les deux éléments doivent se déplacer conjointement.
L’avantage avec un TBI/ENI fixé au mur, c’est qu’une fois installé et paramétré, il n’a plus besoin de réglages, et peut être utilisé très facilement. Par contre, cela limite ses utilisateurs à une salle et ne facilite pas la mutualisation du dispositif quand il n’y a qu’un exemplaire à se partager. Aussi, pour le rendre plus mobile, une version sur roulettes est possible, à condition que la configuration des lieux l’autorise (ouvertures suffisamment larges, pas de marches…). Toutefois, c’est une technologie sensible que les déplacements répétés peuvent endommager. De fait, si l’on souhaite « promener » son TBI/ENI d’une salle à l’autre, autant opter pour un dispositif spécialement conçu pour être « nomade », le DMI.
Le Dispositif Mobile Interactif (DMI)
Principaux fabricants : Mimio, Hitachi, eBeam.
Un DMI se présente sous la forme d’un boîtier léger et peu encombrant facile à transporter.
Comme le TBI, il est relié à un ordinateur et un vidéoprojecteur « normal ». Par contre, il n’a pas besoin d’un tableau spécifique équipé de capteurs, puisqu’il concentre toute la technologie interactive. Ainsi, il suffit de le fixer sur un simple tableau blanc (de préférence magnétique pour faciliter la fixation), voire un mur blanc ou toute surface claire, relativement mate pour éviter les reflets lors de la projection (phénomène du « point chaud »), et peu rugueuse pour faciliter l’usage du stylet et du doigt. Une fois branché, il va détecter tous les mouvements exécutés sur la surface de projection devenue « interactive ».
Moins coûteux qu’un TBI/ENI fixe, le DMI est surtout apprécié pour son côté transportable à volonté, idéal pour des professeurs ou formateurs itinérants. Par contre, à chaque déplacement, il faut tenir compte du temps passé pour les réglages. Enfin, pour une utilisation confortable et un rendu d’image correct, il est recommandé de l’associer à un vidéoprojecteur de qualité (courte ou ultracourte focale, 2500 Lumens minimum).
Pour une utilisation en fixe et régulière, on préférera bien sûr un des autres dispositifs.
Le VidéoProjecteur Interactif (VPI)
Principaux fabricants : Epson, Mimio, Smart, Sony, Nec, Hitachi, Easypitch, Vivitek
Sur le même principe que le DMI, le vidéoprojecteur interactif est relié à un ordinateur et ne nécessite qu’une banale surface blanche. Lui aussi intègre une grande partie de la technologie interactive, tandis que la petite part restante se retrouve dans les stylets. A ce titre, ces derniers sont un peu plus fragiles que ceux utilisés pour un TBI/ENI (sans technologie) et ont besoin d’être rechargés. A noter que quelques vidéoprojecteurs interactifs peuvent être tactiles au doigt, ils sont en général chers.
A l’achat moins onéreux qu’un TBI, le VPI est un bon compromis qui autorise de grandes surfaces de projection. Par contre, il n’est pas facilement déplaçable (matériel lourd). On le réserve de préférence à un usage occasionnel et basique. C’est la solution économique pour les petites salles de réunion.
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Je me tiens à disposition si vous formulez votre question.
Bien cordialement