Critères de choix de l’ordinateur pour accompagner un tableau numérique
Les critères à prendre en compte sont d’ordre fonctionnels et organisationnels . De quoi a-t-on besoin au plan technique ? au plan pratique ?
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Au plan technique, il est nécessaire de disposer d’une part des ports de sorties nécessaires aux différentes connexions, d’autre part d’une configuration suffisamment puissante, adaptée à une utilisation fluide du système interactif.
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Les connexions nécessaires: l’ordinateur d’une part dialogue avec le dispositif interactif, d‘autre part adresse des signaux vidéos et sonores au vidéoprojecteur.
Les liaisons nécessaires sont plus aisément visibles dans le cadre d’un dispositif mobile :
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La puissance de la configuration: Cette question dépend pour partie des usages.
- Si le tableau numérique est avant tout utilisé comme un ordinateur collectif, la configuration matérielle devra être en rapport avec les logiciels utilisés : le traitement d’images, le montage vidéo réclament davantage de ressources qu’un usage bureautique.
- Si le tableau numérique est principalement destiné à réaliser des présentations interactives, les ressources nécessaires pourront varier avec la solution logicielle retenue. Les tests effectués avec les principaux logiciels du marché (*) ont en effet montré des écarts importants du point de vue de l’utilisation des ressources en mémoire vive ; 4 Go semblent constituer un juste compromis sous Windows, ce qui correspond au standard actuel. Côté processeur, pour un usage de base, une configuration modeste peut convenir. Ainsi est-il possible avec un petit ordinateur portable hybride animé par un simple Celeron 1.6 Ghz, d’effectuer tracés et annotations, de manipuler des textes et images insérés… ce, avec tous les logiciels. Les limites sont atteintes dès lors que l’on envisage de faire appel au multimédia : on s’expose alors, et à des degrés variables selon l’encodage, à une lecture saccadée des vidéos insérées, à la désynchronisation image/son… Quant à la capture vidéo, le résultat obtenu s’avère inexploitable. Ici, à défaut d’une carte graphique dédiée, il est recommandable de disposer d’un processeur graphique intégré récent prenant en charge l’encodage/décodage video; il convient donc, par prudence, d’écarter les Celeron et Pentium, et de leur préférer les Core i3 ou i5. Avec certitude, l’intel HD 4000 de certains Core i3 Ivy Bridge convient.
- Un élément à prendre en compte également, le support de stockage et sa technologie. L’ordinateur couplé à un dispositif interactif est généralement dédié à un usage collectif et ne nécessite donc qu’une « mémoire de masse » mesurée, destinée à accueillir simplement le système d’exploitation et le(s) logiciel(s) utilisés : 40 à 50 Go, en général, suffisent alors. On est ici dans une situation particulière – pas de données sauvegardées – qui invite à préférer un SSD (Solid State Drive) à un disque dur classique. Plutôt que disposer d’une importante capacité de stockage inutilisée, mieux vaut en effet privilégier la réactivité du système et le confort d’utilisation. Ce, pour un coût approximativement équivalent.
Pour résumer, si l’on souhaite s’assurer un usage confortable et sans restriction, la configuration matérielle d’un ordinateur dédié à un dispositif interactif devrait disposer a minima des caractéristiques suivantes :
– 4 Go de mémoire vive, un processeur Intel Core i3 et, si
possible, un SSD de 60 Go –
(*) Les tests ont été effectués avec les logiciels suivants : ActivPrimary/ActivInspire (Promethean), Scrapbook (eBeam), Workspace (Einstruction), MimioStudio (Mimio), Notebook (Smart)
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Au plan pratique, un ordinateur portable permettra de s’adapter à toutes les situations. Mais, lorsque l’installation du tableau numérique est fixe, on pourra préférer disposer d’une unité centrale à poste, dédiée au système interactif. Cette solution peut présenter des avantages en termes de sécurité, de fiabilité et aussi, du point de vue du confort d’utilisation : pas de câbles à brancher / débrancher. Seul (s) un ou plusieurs ports
USB doit (doivent) demeurer aisément accessible(s) pour les connexions des clés USB des utilisateurs et, éventuellement, d’un lecteur/graveur externe.
L’encombrement, l’intégration, voire l’esthétique constituent ici des critères qui peuvent présider au choix de l’unité centrale. Celle-ci sera de préférence apposée au mur, à plat, à proximité immédiate de la connectique ; l’équipement, eu égard à l’usage, étant restreint – pas de cartes d’extension, d’unités de stockage complémentaires – un boîtier de faible volume peut convenir.
Les fabricants proposent peu de boîtiers ‘’slim’’ aussi avons-nous choisi d’explorer également la voie des ‘’mini-pc’’, une alternative qui permet de disposer d’une configuration sur mesure …
Cahier des charges pour sélection d’une unité centrale pour tableau numérique
Le cahier des charges retenu pour le choix de l’unité centrale, du boîtier ou du mini-pc était le suivant :
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discret, de faible épaisseur, de dimensions contenues
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apte à recevoir les composants définis précédemment :
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une carte-mère mini ITX ou micro ATX, socket 1150 ou 1155
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un processeur Intel i3, de préférence avec HD 4000, TDP maximum de 55w
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une, voire deux barrettes de mémoire vive (1x4Go ou 2x2Go)
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un SSD 2.5″ connexions USB3, VGA et HDMI
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coût de l’ensemble équipé inférieur à 500 €, système d’exploitation – Windows 8 ou 7- compris.
sélectionnez ce lien pour voir notre sélection de PC Fixes pour TBI
Vous pourrez lire derrière le lien suivant une sélection d’ordinateurs fixes:
https://www.tableauxinteractifs.fr/equipement/choisir-lordinateur/selection-de-pc-fixes/
Cahier des charges pour choix d’un ordinateur portable pour TBI
En ce qui concerne les ordinateurs portables, il a été préféré s’en tenir aux gammes professionnelles des fabricants. Les produits des gammes ‘’grand public’’ sont en effet d’un aspect flatteur, souvent ‘’glossy’’ mais fragile et peu adapté à un usage en collectivité. Si l’ordinateur portable présente l’avantage pour l’utilisateur de disposer d’un écran de contrôle, en revanche, et notamment dans les gammes professionnelles, le SSD est rarement présent (*) et la sortie HDMI est parfois remplacée par une sortie de type ‘’Display port’’, compatible avec HDMI moyennant un adaptateur.
Le cahier des charges initial pour le choix d’un ordinateur portable était le suivant :
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écran de 13 à 15,6″
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caractéristiques techniques :
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un processeur Intel i3 de fréquence au moins égale à 2.4 GHz
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4Go de mémoire vive
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coût inférieur à 500 €
Finalement, les ordinateurs portables correspondant aux critères retenus sont très proches, souvent animés par un processeur Core i3-3110M (Ivy Bridge), parfois par un Core i3-4000M (Haswell) et les différences de ce point de vue n’apparaissent guère significatives. Pour faire figurer un 13,3’’, il a été nécessaire de déroger un peu au cahier des charges : dépasser la barre des 500 € et adopter un Core i5 basse consommation qui devrait avoir des performances comparables, voire un peu supérieures, à celles du standard, le Core i3-3110M.
Vous pourrez lire derrière le lien suivant une sélection d’ordinateurs portables:
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Cet article a été écrit par Jean-Luc CHOVELON, ancien formateur TICE en Seine et Marne; aujourd’hui consultant en informatique et solutions pédagogiques.