Au vingtième siècle est apparue une étrange lucarne, la télévision. Aujourd’hui, il est impossible de passer une journée sans croiser un écran. Que ce soit celui de la télévision, d’un ordinateur, d’une console de jeux, d’un téléphone, d’une tablette ou d’un écran interactif.
Cependant, certains s’inquiètent de cette omniprésence des écrans suite aux dangers qu’ils présentent aux utilisateurs. Est-ce pour autant, nous devons les interdire nonobstant les avantages de ces nouvelles technologies ? Ou devrions-nous peut-être juste maitriser notre utilisation ? Nous avons essayé de faire la part des choses, notamment dans le domaine scolaire où des enfants sont exposés à des écrans interactifs.
Bref historique des écrans à l’école
La télévision est apparue dans les années 50-60. Outre son intégration dans les foyers, l’arrivée de la « Radio Télévision Scolaire » a aussi séduit les écoles. Cependant, regarder la télévision était une pratique passive et libératoire du cerveau pour la publicité toutefois,les enseignants ont aidé les élèves à être plus exigeants dans leur consommation.
Seulement dans les années 90, on ne considérait plus la publicité comme nocive à part entière, d’autant plus qu’elle était présente sur tous les canaux médiatiques, le réseau informatique, …, elle est devenue un sujet d’étude. En effet, la publicité a été analysée : les élèves apprenaient les différentes manières de traiter l’information à partir des journaux télévisés et les diverses émissions, les sites web, …
Plus tard, c’est au tour des solutions interactives comme le tableau blanc interactif et l’écran interactif qui se sont développées notamment, dans les pays anglo-saxons et le nord de l’Europe ; le but étant toujours d’améliorer les méthodes d’apprentissage en adoptant les plus ludiques.
L’écran interactif au service de l’apprentissage
L’écran tactile interactif est un appareil qui réduit le temps de préparation des professeurs, un outil de collaboration, de participation, de réflexion et d’argumentation.
Le moniteur interactif émet luminosité adaptée et réglable suivant l’environnement dans lequel il est placé. Fini les scintillements des écrans cathodiques avec des fréquences de rafraîchissement faibles à moins de 50Hz, qui rendaient les élèves presque épileptiques.
Par ailleurs, il n’y a pas de risque de sécheresse des yeux ou autres troubles puisque l’écran interactif n’est pas à regarder de façon immobile. Effectivement, grâce à son caractère interactif, les élèves sont, par exemple, amenés à se déplacer pour écrire, écouter et expliquer.
Bien sûr, on utilise aussi l’écran interactif pour diffuser des films, des vidéos sportives, des animations mais uniquement dans le but de rendre les élèves plus actifs et réveiller en eux la capacité critique et le goût d’échange.
L’écran interactif n’a pas été conçu pour remplacer les cahiers ni les livres mais il s’agit d’un support qui facilite et dynamise le travail pédagogique. A noter que les élèves ne se mettent pas devant l’écran interactif de façon passive, comme cet appareil suscite l’échange et incite à la participation et au travail en groupe. Concrètement, l’écran interactif est un endroit où on va synthétiser toutes les informations collectées.
Par conséquent, les écrans peuvent devenir nos alliés et ils ont donc toute leur place dans la construction des futurs adultes qui nous sont confiés. Aller à contre-courant, sans les préparer à une vie où les écrans sont omniprésents revient à les en rendre esclaves au lieu de leur donner un rôle de citoyen actif et pensant.
Peut-on utiliser la télévision comme tableau blanc ?
Un écran interactif est comme une grande télévision mais qui est dotée de la capacité de capter ce que vous toucher à l’écran (doigt ou stylet), comme sur une tablette ou un smartphone.
Donc, la réponse est non. Cependant, il existe des dispositifs permettant de rendre interactif un écran existant, mais cela n’apporte bien sur pas le confort d’utilisation d’une solution dédiée et l’on ne saurait conseiller cette solution pour un usage aute qu’expérimental.